Désolation - Stephen King
Parution : 1996
Catégorie : Fantastique (même si pour moi, King reste un inclassable)
Route 50, Nevada. Peter Jackson et sa femme Mary traversent le désert pour regagner New York. Soudain, Mary pousse un cri là, sur un panneau de limitation de vitesse, quelqu’un a cloué un chat. Puis Peter aperçoit dans le rétroviseur une voiture de police, qui les dépasse et pile. Un immense flic en sort, les contraint à abandonner leur véhicule et les emmène à. Désolation, la ville la plus proche. Désolation ! Quel nom, même pour une cité minière !
Comment décrire mon sentiment pour ce livre...?
Il faut déjà savoir que j'ai lu ce livre pour la première fois au collège. Je devais avoir 13/14 ans. Ma mère, à cette période, m'achetait les livres les plus gros qu'elle trouvait. C'était son premier critère. Je lisais trop vite, et ça devenait un vrai budget de me fournir en bouquin (et comme j'aime pas les bibliothèques...)
A cette époque, King a sorti pas mal de bouquins, et comme ça restait dans les plus gros sur le marché, j'ai hérité de Désolation.
La couverture m'a intriguée tout d'abord. Cette poupée et cette ambiance morbide.
J'avais déjà lu Cujo. J'avais bien aimé parce que l'histoire était très réaliste, dans un quotidien américain assez classique, et il se passait des choses terribles où on se demande si c'est bien du 'surnaturel' où si c'est qu'on a pas encore tout vu...
Désolation m'a pris du temps à lire. (15 jours pour plus de 500 pages si je me souviens bien)
Je l'ai dévoré, relisant des chapitres avant de continuer dans l'histoire pour être bien sûr que je n'imaginais pas toute l'horreure décrite... Si mon imagination ne prenait pas le dessus...
C'est ce que j'aime avec Stephen King : mon imaginaire se prend tellement au jeu des histoires que je lis, que je ne sais plus si cela sort de la tête de King ou de la mienne.
Bref... Ce livre est terrible, horrible, pesant, angoissant, monstrueux parfois...
A ne pas lire dans le noir (surtout à 13 ans), et c'est ce que je faisais à chaque fois, pour être dans l'ambiance.
Un petit côté "Fais-moi peur"... On le lit avec délice, et quand on le ferme, on est ravi que King n'écrive pas les scénari de nos vies.
Un maître.